Le cancer du sein, en parler autrement : de la prévention à la résilience…

La prévention, un point primordial de la lutte contre le cancer du sein

“Le cancer, c’est pour les autres”. C’est ce que la plupart des personnes pensent lorsqu’elles n’ont pas encore été confrontées à la maladie, soit personnellement, soit à travers un proche. Elles se sentent intouchables, non concernées… Comment leur en vouloir ?

Mais malheureusement, personne n’est à l’abri d’un tel combat !

Quel que soit son âge, son milieu social, son métier, … le cancer du sein est le fléau des femmes de notre époque, de toutes les femmes.

Parce que 2,1 millions de femmes dans le monde affrontent chaque année un cancer du sein et que le diagnostic précoce impacte directement les chances de survie, ce mois d’octobre, dédié à la prévention est essentiel partout. Cette année encore, à l’occasion d’octobre rose, les initiatives se multiplient pour rappeler la gravité de cette maladie.

Je peux comprendre cette envie (ce besoin), de ne pas se sentir concerné, de préférer éviter ce sujet qui fait peur, qui est encore pour beaucoup synonyme de mort, de souffrance et d’injustice.

Mais « prévenir vaut mieux que guérir », alors je vous encourage à affronter vos peurs, vos angoisses, car le dépistage permettra de vous informer, de vous rassurer et de mettre toutes les chances de votre côté si jamais …

Parce que lorsqu’il est diagnostiqué suffisamment tôt, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10.

Le cancer du sein : libérer la parole et en parler autrement

Parce que j’ai moi-même été touchée par cette maladie, parce que je connais les épreuves que traversent les femmes, parce que je suis en vie, j’ose en parler. Libérer la parole autour du cancer du sein qui concerne aujourd’hui 1 femme sur 8 est la seule voie possible pour transformer les choses.  

En octobre 2018, je lançais sur la plateforme Mesopinions.com, un manifeste pour défendre les droits des femmes pendant et après la maladie, recueillant plus de 34 000 signatures en quelques semaines. 

Parce que passée la phase aiguë, la peur de la récidive est omniprésente.

Parce que si autrefois le mot cancer était souvent lié à la mort, aujourd’hui les progrès de la médecine nous permettent d’espérer une guérison, ou une stabilisation de la maladie sur le long terme.

Parce que la société a bien intégré la dimension de prévention, mais qu’il y a encore du chemin à parcourir concernant l’après-cancer.

Parce qu’après les traitements, le parcours de combattante ne s’arrête pas là, le combat continue pour retrouver une vie qui ne sera plus jamais la même. 

Je souhaite une nouvelle fois attirer la nécessaire attention que l’on doit porter aux combattantes du monde entier, avec un rendez-vous unique et innovant les 4 et 5 octobre prochains  à Paris. 

A travers “Ozalys ose”, les équipes d’Ozalys souhaitent contribuer à briser les tabous, à rompre l’isolement et à mettre en lumière toutes les combattantes de l’ombre, qui affrontent cette épreuve, en silence et en souffrance.

C’est également l’occasion de mettre en avant la sororité, la solidarité, l’entraide… la volonté de se battre, l’envie d’avancer et l’espoir d’un après.

Cette expérience immersive et holistique est un appel à oser se confronter à la réalité de ce combat qui ne se limite pas à vaincre la maladie, mais à  prévenir, informer et construire l’après.