< Retour au site Ozalys
Le blog d'Isabelle

OCTOBRE ROSE….C’EST 12 MOIS SUR 12 !

Trop petits, trop gros, pas assez ceci, pas assez cela… Et si nous regardions nos seins autrement, si nous apprenions à mieux les connaître et les aimer ? 

Parce que chaque année, le cancer du sein touche près de 2 millions de femmes dans le monde et cause plus de 600 000 décès, ce mois d’octobre, dédié à la sensibilisation et à la prévention est essentiel pour lutter contre les peurs et les tabous. Car si diagnostiqué suffisamment tôt, il peut être guéri dans 9 cas sur 10, il n’en demeure pas moins une réelle épreuve. Séquelles physiques, psychologiques, traitements de prévention de la récidive impactent encore lourdement la qualité de vie des femmes. 

Nos seins sont source de vie, symbole de séduction, de liberté mais aussi parfois de mort. Parce que près d’autant de cancers du sein sont découverts suite au dépistage organisé que suite à la décision de la femme de consulter face à̀ des signes d’appel, prenons soin d’eux, observons-les autrement et soyons actrices de notre santé !

LA SENSIBILISATION, UN POINT PRIMORDIAL DANS LA LUTTE CONTRE LE CANCER DU SEIN

Réduire les facteurs de risque

Bien qu’il n’existe pas de solution miracle pour éviter un cancer du sein, avoir une bonne hygiène de vie permet d’abaisser son risque individuel de le développer un jour. En effet, les causes peuvent être multiples : les prédispositions génétiques, l’environnement dans lequel nous vivons, mais aussi les comportements que nous adoptons au quotidien et que nous pouvons modifier.

Palpation et auto-palpation, des gestes qui peuvent sauver la vie!

En France, la palpation des seins est une technique traditionnellement pratiquée en consultation gynécologique, mais la promotion de l’autopalpation mammaire n’est  pas uniforme, rares sont les femmes à qui l’on apprend comment reproduire ces gestes. 

Selon l’OMS, « Il n’existe pas de preuve de l’effet du dépistage moyennant l’auto examen des seins (AES). Toutefois, on a pu constater que la pratique de l’auto- examen, ou palpation, des seins permet aux femmes de se responsabiliser et de prendre en charge leur propre santé. Par conséquent, l’auto-examen est recommandé pour sensibiliser les femmes à risque plutôt que comme une méthode de dépistage » 

Dans les pays scandinaves, les jeunes femmes sont éduquées dès la puberté à l’autopalpation de leur poitrine, des gestes du quotidien qui permettent aux femmes de devenir actrices de leur santé, ce qui expliquerait en partie le taux de dépistage des cancers du sein précoces beaucoup plus élevé dans ces pays nordiques.

L’auto-examen des seins regroupe un ensemble de gestes simples qui, pratiqués tous les mois, après les règles (avant les règles, les seins sont souvent plus douloureux et plus difficiles à examiner) et permettent de bien connaître ses seins,  détecter toute anomalie.


Voici les 3 gestes qu’il est bon d’adopter pour réussir votre autopalpation :

Geste 1 : Avec les trois doigts de votre main gauche, palpez votre sein droit. En commençant par la partie extérieure de votre sein, effectuez de petits cercles avec les bouts des doigts jusqu’à l’intérieur.

Geste 2 : Vérifiez sous votre bras l’absence de toute grosseur ou toute zone dure anormale sous la peau.

Geste 3 : Pressez délicatement votre mamelon et vérifiez l’absence d’écoulement.

Recommencez ces 3 gestes sur votre sein gauche avec votre main droite.

Les signes d’alerte du cancer du sein

Une boule ou une masse dans un sein est le signe le plus couramment observé. Cette masse, en général non douloureuse, est le plus souvent de consistance dure et présente des contours irréguliers. Elle apparaît par ailleurs comme « fixée » dans le sein. Mais d’autres signes possibles de cancer doivent également vous alerter :

Des ganglions durs au niveau de l’aisselle (sous le bras)Une ou plusieurs masse(s) dures à l’aisselle signifient parfois qu’un cancer du sein s’est propagé aux ganglions axillaires. Les ganglions restent toutefois indolores.

Des modification de la peau du sein et du mamelon. 

Une modification de la peau : rétraction,  rougeur, œdème ou aspect de peau d’orange. Une modification du mamelon ou de l’aréole : rétraction, changement de coloration, suintement ou écoulement.

Un changement de la taille ou de la forme du sein

Une rougeur, un œdème et une chaleur importante au niveau du sein peuvent être le signe d’un cancer du sein inflammatoire.

LE DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN

 

La campagne de dépistage en france

Le dépistage organisé du cancer du sein a été généralisé en France en 2004. Il a pour double objectif de réduire la mortalité liée au cancer du sein et d’améliorer l’information et la qualité des soins des personnes concernées. Il garantit notamment à chaque femme un accès égal au dépistage sur l’ensemble du territoire et un niveau de qualité élevé.

Le programme de dépistage organisé cible les femmes âgées de 50 à 74 ans à risque moyen, c’est-à-dire sans symptôme apparent ni facteur de risque particulier. Tous les deux ans, les centres régionaux de coordination des dépistages (CRCDC) envoient un courrier d’invitation personnalisé aux femmes âgées de 50 à 74 ans, à partir des fichiers transmis par les régimes d’assurance maladie;

Elles sont invitées à se rendre chez un radiologue agréé. L’examen comprend une mammographie (deux clichés par sein, face et oblique) et un examen clinique des seins. Il est pris en charge à 100 % par l’assurance maladie, sans avance de frais.

Même si aucune anomalie n’est décelée, la mammographie est ensuite systématiquement relue par un second radiologue expert.

Lorsqu’une anomalie est décelée, le radiologue premier lecteur effectue immédiatement un bilan diagnostique pour raccourcir le délai d’une éventuelle prise en charge et éviter une attente angoissante pour la patiente.

Et avant 50 ans ?

On assiste depuis le dernier rapport de l’INVS (2017) à une augmentation de l’incidence du cancer du sein en France, augmentation qui concerne toutes les tranches d’âge, mais si elle est de 1.2 % par an chez les moins de 40 ans, elle est de 2% chez les moins de 35 ans .

10% des cancers touchent des femmes de moins de 40 ans, soit  environ 5000 femmes par an, dont 500 cas chez des femmes enceintes ou allaitantes.

Chez ces jeunes femmes, les diagnostics sont souvent plus tardifs. Ce sont souvent des tumeurs diagnostiquées à des stades plus évolués et plus agressifs ( 26 % de tumeurs triple négative et 43 % de grade 3).   

Soutenir, sensibiliser, communiquer sur le cancer du sein chez les jeunes femmes, c’est l’objectif que s’est fixé l’association Jeune & Rose.

Par le biais notamment du  télététon, une campagne de sensibilisation destinée  au grand public et d’Alerte Rose, un fim/débat pour sensibiliser les professionnels de santé aux problématiques des jeunes patientes.

Le dépistage organisé sauve des milliers de vies mais s’adresse seulement aux femmes de plus de 50 ans ou aux personnes avec un niveau de risque  considéré comme  élevé. 

Pour toutes les autres femmes, seul l’examen clinique (palpation) des seins permet de détecter une éventuelle anomalie.

 

L’étude My Peps : vers un dépistage du cancer du sein plus « personnalisé »

Face aux limites du dépistage du cancer du sein tel qu’il est organisé dans de nombreux pays, des améliorations doivent être envisagées pour une meilleure efficacité, moins d’effets négatifs et une meilleure adhésion des femmes.

L’étude internationale MyPeBS, promue par Unicancer et financée par le programme européen « Horizon 2020 » vise à évaluer les bénéfices d’un dépistage organisé « personnalisé », dont le protocole est adapté au niveau de risque de cancer de chaque femme.

Dans la stratégie actuelle, toutes les femmes invitées sont dépistées de la même manière ;  or les femmes ne sont pas toutes pareilles: chaque femme a son propre risque de développer un cancer du sein, en fonction de nombreux facteurs tels que les facteurs génétiques, le mode de vie ou l’exposition hormonale.

L’étude MyPeBS  comparera deux groupes de femmes:

un groupe qui suivra le dépistage du cancer du sein standard actuel (Groupe standard), et un groupe qui suivra une stratégie de dépistage personnalisée basée sur le risque (Groupe personnalisé), qui nécessitera un test ADN sur échantillon de salive et une visite supplémentaire par rapport au Groupe.

Le but de cette étude est de répondre à une question simple, mais fondamentale : est-il préférable de personnaliser le type et la fréquence du dépistage du cancer du sein en fonction du risque individuel de chaque femme?

APRÈS LE CANCER DU SEIN, LA PRÉVENTION AUSSI !

 

Un suivi post traitement régulier et une vigilance à vie

La fin des traitements d’un cancer du sein ne signe pas la fin des consultations médicales. Le suivi après le traitement du cancer du sein est une composante importante des soins. Votre oncologue, votre chirurgien et votre médecin traitant se partagent souvent cette responsabilité. Les recommandations internationales proposent une consultation médicale tous les 6 mois pendant 5 ans. Votre médecin adapte ce rythme à votre situation, notamment selon les critères de gravité et le risque de récidive. 

Les signes qui doivent amener à consulter

-L’apparition récente de ganglions palpables ou visibles au niveau du cou, de l’aisselle ou de l’aine ou encore de modifications du sein traité et de la cicatrice. 

-La découverte d’une masse dans l’un ou l’autre des seins. 

-Un œdème du bras. 

-Des symptômes généraux (fatigue générale et inexpliquée, perte de poids en dehors de tout régime amaigrissant). 

-Des symptômes osseux (douleurs plus ou moins précises, de plus en plus fortes, surtout la nuit) mal calmés par des médicaments contre la douleur. 

-Des symptômes respiratoires (essoufflement récent, toux d’irritation, douleurs dans la poitrine, crachats avec présence de sang). 

-Des symptômes digestifs (perte d’appétit, nausées ou dégoût pour certains aliments, démangeaisons). 

-Des symptômes neurologiques (maux de tête, vertiges, troubles de la vision, picotements, engourdissement ou faiblesse des bras, des mains ou des jambes).

Pas de panique, ces symptômes ne sont pas toujours le signe d’une récidive du cancer et peuvent être simplement liés à une autre maladie tout à fait bénigne. 

POUR CONCLURE

La prévention est essentielle à tous les âges et à toutes les périodes de la vie des femmes. De celles où elles  se sentent “indestructibles” à celle difficile de l’après cancer où elles aimeraient “oublier”.

L’auto-observation et l’auto-palpation sont des clés supplémentaires dans la lutte contre le cancer du sein,  à fortiori pour les moins de 50 ans.

Pensée pour les femmes touchées par le cancer, Ozalys accompagne les femmes dans la prévention du cancer du sein et de ses récidives 12 mois sur 12.

Parce que l’ ADN d’Ozalys est la sécurité, notre charte de formulation bannit les ingrédients interagissant avec le système endocrinien et traque phtalates, plastifiants, métaux lourds jusque dans ses packaging, pour vous apporter confort et réconfort en toute sérénité. 

Isabelle Guyomarch
Isabelle Guyomarch
Isabelle Guyomarch est une professionnelle passionnée et aguerrie dans les univers pharmaceutique et de la cosmétique quand elle est touchée par un cancer du sein en 2013. En 2017, elle crée Ozalys, une marque de dermo-cosmétiques créée par des femmes pour les femmes touchées par le cancer.