L’estime de soi à l’épreuve du cancer
Socio- Esthéticienne, plus qu’un métier…un don
Durant mon combat contre la maladie, l’agressivité des traitements utilisés pour lutter contre les cellules cancéreuses a malmené mon apparence physique. Le protocole a été si lourd, si écrasant que parfois j’avais l’impression que mon corps partait en lambeaux : chute des cheveux et des ongles, sécheresse et rougeurs cutanées, mucite… Les traitements contre le cancer entraînent une multitude de désagréments corporels qui ne font que renforcer notre mal-être.
Il n’est pas facile d’apprivoiser et d’accepter cette nouvelle image de soi. Nous nous retrouvons souvent impuissantes dans un univers médical où la féminité ne semble plus avoir sa place tant la priorité est la survie
Je me sentais une femme différente, presque étrangère dans mon propre corps, face à moi-même.
J’ai eu le bonheur d’avoir ma fille Cécile, esthéticienne, à mes côtés pendant la période difficile de chimiothérapie. Chaque jour, elle me massait le crâne pour apaiser mes migraines, posait ses mains sur mon corps endolori. Cette douceur qu’elle avait entre les doigts, ce don qui consiste à procurer de l’apaisement, du bien-être, de la tranquillité, je ne l’ai trouvé dans aucun médicament. J’ai découvert grâce à elle, un autre moyen de soulager la douleur physique, mais aussi psychologique.
Pendant un cancer, les soins de beauté et de bien-être dispensés par une socio-esthéticienne constituent un moment de détente, ils permettent de trouver confort et réconfort et contribuent à reconstruire l’estime de soi.
Soin du visage, maquillage, conseils beauté, gestion des effets indésirables des traitements, massages… la socio-esthéticienne adapte les soins en fonction de chaque personne. Depuis 2013, les soins socio-esthétiques sont d’ailleurs considérés comme des soins oncologiques de support.
De la socio-esthétique à l’esthéticienne de ville…
À travers Ozalys, j’ai souhaité que les femmes retrouvent de la douceur en toute sécurité. Notre ambition ne s’arrête pas là. Je voudrais également les accompagner dans leur parcours pendant et après la maladie, et les aider à retrouver l’estime d’elles-mêmes.
Les traitements terminés, une femme qui a traversé l’épreuve du cancer, doit continuer à vivre avec les cicatrices de la maladie, dont certaines sont invisibles mais pourtant indélébiles.
Si elle est debout, elle reste malgré tout fragilisée par une épreuve qui marque un avant et un après. Elle a fait le deuil de sa santé, d’une partie de sa féminité et de son insouciance.
Je dis souvent que ma préoccupation n’est plus désormais de savoir « combien aurai-je de rides dans dix ans mais aurai-je la chance d’en avoir ? ». Se faire plaisir, continuer d’agir et d’avoir un contrôle sur soi sont nécessaires pour continuer à avancer sur le chemin de la reconstruction et de la résilience. Après la maladie, une femme a besoin de douceur, de réapprendre à prendre soin d’elle, à être touchée, à renouer avec son corps.
Pour l’y aider, pour la soutenir sur ce chemin de réconciliation avec elle-même, Ozalys continue d’innover en lançant la première gamme professionnelle dédiée à l’après cancer, une gamme de 8 produits associée à 6 soins esthétiques.
Une utilisation en toute sécurité pour les femmes, mais également pour les esthéticiennes au quotidien dans leur institut. Ozalys est la première marque en France à évaluer la toxicité et garantir l‘innocuité de ses produits sur les praticiennes pour leur assurer une exposition professionnelle en toute sérénité.
Ainsi, patientes et praticiennes sont prises en considération pour concilier relaxation et sécurité.
Ozalys se bat pour une beauté différente, une beauté forte, une beauté libre.